Le grand jour des représentations de nos élèves d’Option Théâtre arrive à grands pas puisque auront lieu à La Mégisserie les restitutions des travaux menés durant l’année scolaire.
Le dimanche 14 mai à partir de 15h, la troupe de Seconde encadrée par Lara Borich présentera - Polywere de Catherine Monin (2021). Cette pièce fait partie de la sélection 2023 du Prix Sony Labou Tansi auquel participent chaque année nos élèves d’Option Théâtre dont les noms suivent :
BECHADE Camille - BLONDET Angélina - COMMMERCON Mathilde - DORGE Isis - HAYOTTE Anaé - KORTAA Lou - MARSAUD Ambre - MARTEIL Lisa - NICOLAS Zoé - SACCO-SORNIER Névaïa - TEXIER-PESQUET Lily - VAUCHAMP Inès
Voici quelques éclairages sur cette pièce :
Suite à un épisode de chasse éprouvant où elle s’est sentie furtivement faire corps avec la bête traquée, Emmanuelle cherche à expérimenter cette familiarité forte et singulière.
Au désarroi de ses parents et de son entourage, elle va pousser loin la proximité animale jusqu’à être internée, diagnostiquée d’une thérianthropie. Elle s’échappe de l’hôpital psychiatrique et se réfugie dans la forêt.
Dans cette matrice, elle va déployer une nouvelle perception du temps, de l’espace, du langage et du corps. Ce parcours initiatique hors des coordonnées humaines va pourtant élargir sa propre humanité.
Le lundi 15 mai à 19h, la troupe de Première - Terminale encadrée par Véra Ermakova présentera- Le Dragon, Conte en trois actes d’Evgueni Schwartz.
Les comédien-n-e-s sont : BERTON Axelle-Jade - BOUDON Lucille - BRISSAUD Fanny - BRUCKER Alexander - CHENAL Malo - CHOULY-CATHALIFAUD Sacha - DUBANT Mathias - DELEONET Louise - DEMONTOUX Lola - FLEURY- GONTHIER Nathan - LAVERGNE Laurie - GADY Léa - GIRY Kylian (Paul) - HUBER Benjamin - JANMART Clémence - KOUKOUI Edwin - LANDEMAINE Elsa - MARJAULT Justine - NAUROY Wivine - PACHECO Enzo - SANCHEZ Louane - YRIEIX Nina
Voici quelques éclairages sur cette pièce :
Le Dragon nous entraîne dans un univers merveilleux. La pièce a été écrite en 1943, elle met en scène une communauté placée sous un pouvoir autoritaire et guerrier qui légitime son rôle par la peur. Le héros s’appelle Lancelot (un descendant du chevalier arthurien). Il va là où la destinée l’appelle pour sauver des populations opprimées et des jeunes femmes en détresse. Dès les premières répliques, il dialogue avec un chat philosophe.
Lancelot arrive donc dans un village placé, depuis quatre siècles, sous la coupe d’un dragon. Un dragon autoritaire, qui, outre une quantité impressionnante de nourriture, réclame chaque année une jeune femme. Cette année, c’est au tour d’Elsa, fille de l’archiviste Charlemagne, d’être appelée par le dragon. Le dragon domine toute l’organisation sociale de la ville, aidé en cela par une partie non négligeable de la population. Le Bourgmestre soutient le dragon, en grande partie par lâcheté. Les bourgeois soutiennent le dragon, car il apporte une stabilité propice aux affaires. La propagande du dragon est d’une terrible efficacité. A la fin de l’Acte II, le dragon est tué et Lancelot, dans sa naïveté, est convaincu que cela suffira pour que le peuple se réveille, tienne compte de ses erreurs et ne se laisse plus asservir. Cependant, au début de l’Acte III, qui se déroule un an plus tard, force est de constater que ce n’est pas le cas. C’est Elsa elle-même qui tirera la leçon : on pourra abattre autant de dictateurs que possible, tant que le peuple ne sera pas éduqué à la liberté, tant qu’il acceptera de se soumettre au nom d’une prétendue sécurité, cela ne servira à rien. Ce qu’il faut faire, c’est donner au peuple une éducation suffisante pour lui permettre de ne pas avoir peur d’être libre, mais aussi l’affranchir des propagandes et des contre-vérités.