Grosse journée aujourd’hui. 8h du matin, les visites commencent ! A nous le site de Delphes : la Marmaria avec la tholos consacrée à Athéna Pronaios, la fontaine Castalie, la voie sacrée, le temple d’Appolon, les trésors, le théâtre... Et pour finir, le magnifique musée de Delphes. Un seul regret : nous n’avons pas vu la Pythie : pas d’oracle pour nous ! Pourrons nous retrouver notre chemin ou sommes nous condamner à errer, tel Ulysse qui mit dix ans à retrouver sa famille ? Nous avons pourtant cherché attentivement, allant même jusqu’à endosser l’habit du pèlerin...
"Lors de sa venue à Delphes, avant de rencontrer la Pythie, le pèlerin doit effectuer différentes étapes. Tout d’abord, il arrive à la tholos faisant office de "hall d’accueil" du sanctuaire de la Pythie. De ce point de vue, le pèlerin peut déjà contempler le sanctuaire qui se situe sur le flan du mont Parnasse. Ensuite il commence son ascension et s’arrête à la source de Castalie où il va se purifier. Il reprend alors son ascension en suivant la voie Sacrée. Il passe ainsi devant les grands trésors que les cités qui ont consultées l’oracle, ont offert au sanctuaire. Il finit par arriver devant le temple d’Apollon où se trouve la Pythie qui consulte Appolon sur les questions posées par le pèlerin. Ainsi le prêtre transmet la réponse au pèlerin. Ce dernier en échange des conseils de la Pythie laisse une offrande pour le dieu Apollon." Hadrien, William et Nathanaël.
Après le repas (fort copieux), nous primes la route en direction d’Athènes, à la recherche d’une solution de remplacement pour l’oracle :
C’est au XIeme siècle au pied du mont Parnasse que le monastère d’Osios Loukas a vu le jour. Aujourd’hui encore il est fréquenté par des croyants mais certains endroits ont ete abandonne pour plus de confort. Ce monastère est divisé en 2 parties l’une pour la Vierge Marie (très importante) et l’autre pour Osios Loukas (le Saint Luc local). Nous nous concentrerons sur la seconde partie. Tout d’abord Osios Loukas est un moine ayant fait le choix de se retirer du monde (ermite) pour se consacrer à Dieu. On lui attribue des vertus de divination [...] Iana, Celine, Marion, Evely
Malheureusement, les reliques d’Osios Lukas ne sont plus ici, elles ont été déposées au Vatican, sans doute à l’époque de la chute de Constantinople... Impossible de le solliciter pour nous indiquer la route la plus sûre.
Il nous faut donc partir pour Athènes, le cœur lourd, la gorge nouée par l’inquiétude...
Pour nous consoler, après avoir mangé (car il y a des choses importantes dans la vie), nous avons fait un raid commando à marche forcée à travers la capitale grecque pour admirer l’acropole de nuit, et surtout interroger les gardiens du soldat inconnu devant le parlement. Partis à 53 (+4), nous assistâmes médusés à la relève de la garde. Un grand spectacle, d’une rare qualité chorégraphique. Par contre, nous dûmes convenir que le soldat grec est peu loquace, à moins qu’il ne parle pas le français, surtout lorsqu’il est de garde sous la surveillance de son chef. Nous rentrâmes épuisés, sans réponse, mais néanmoins toujours 54(+4).
A demain, pour de nouvelles aventures.
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