Le séjour de plongée se déroule toujours pour le mieux, les élèves progressent à vue d’oeil sous l’eau et continuent de découvrir de nouvelles facettes de l’île. Les élèves ont fait deux plongées dans la journée de samedi : pour ceux qui sont déjà plus aguerris, une plongée en départ de plage pour découvrir "el hoyo d’Azur" et pour ceux qui découvrent l’île cette année une plongée sur le Museo Atlantico.
En fin de soirée, toute l’équipe ou presque s’est rendue sur le rivage pour une mémorable plongée de nuit. C’était une journée particulièrement remplie !
Pour la journée du dimanche, grasse matinée et départ décalé puisque le programme ne prévoit qu’une plongée : il faut que les organismes puissent souffler un peu, la fatigue s’accumule même si le groupe se montre raisonnable et partcilièrement respectueux des consignes sur le sommeil... Dans l’aprés-midi, visite de la fondation César Manrique. Cette fois, ce sont Evahn et Mathis qui vous exposent leur journée :
Compte rendu du dimanche 7 mai
" Ce matin, après un petit-déjeuner complet pour se mettre en forme, départ à 9h15 pour la plongée à Puerto del Carmen. Ma palanquée ( Evahn, Victor) sous l’oeil vigilant de JM, sommes allés à environ 30 mètres de profondeur afin de voir toutes sortes de poissons et végétaux. Nous sommes également passés à travers une grotte. Tandis que les anciens, eux, sont allés voir la cathédrale, à 38 mètres. Au final pour ma part, après 50 min de plongée, j’ai pu voir des sèches, des hippocampes et des mérous. Ce blagueur de JM vers la fin s’amusait à faire se cacher les petits poissons dans le sable. Désolé pour la frayeur, petits poissons...
Ensuite, passage obligé par la douche de plage, et retour à l’hôtel pour une séance de bronzage intensif avant le repas. Après avoir obtenu un ventre bien tendu nous sommes partis visiter la fondation Manrique qui est une villa ayant appartenu au fameux Cesar Manrique grand acteur de la protection de cette ile magnifique.
Il lui a permis de garder son aspect authentique en limitant les constructions, en faisant imposer le respect de l’architecture traditionnelle dans les constructions modernes (maisons blanches à toit plat, cheminées traditionnelles, volets peints en vert) et a réussi à faire imposer la limitation de l’urbanisation et du bétonage du littoral pour réduire le tourisme de masse avec la pollution qui s’en suit.
Cesar manrique a fait fortune dans l’art aux Etats-Unis et a installé un lieu de vie très particulier dans son village d’enfance : sa maison est construite sur une coulée de lave, c’est une maison basse aux formes traditionnelles, mais avec la particularité d’aménager des salons sous terre dans des grottes naturelles causées par des bulles de gaz dans la lave. Pleins de photos de lui sont affichées où on le voit de mettre en scène avec ses œuvres et nombreuses femmes...
Personnellement, son histoire m’a plu et surtout son incroyable villa. "
